Les sorties ciné de la semaine : Militaires, Cancer..et Révolutionnaires!!!
Dans ma sélection ciné de la semaine, deux films se dégagent nettement, et ce sont encore des films français, et pour le 3ème, j'avoue avoir hésité entre plusieurs, mais finalement, le thème général de l'oeuvre retenue (le cancer et ses conséquences) a emporté l'adhésion pour le type sinistre que je suis, même si ce sujet est traité de façon plus légère et drôle qu'à l'accoutumée.
1. Les neiges du kilimandjaro
Le pitch :
Au chômage pour cause de licenciement économique, Michel vit pourtant heureux avec Marie-Claire, son épouse depuis 30 ans, leurs deux enfants, leurs petit-enfants. Quand une agression va faire basculer leurs certitudes...
Pourquoi je veux y aller:
- parce que Robert Guédigian est un cinéaste totalement à part dans le cinéma français, et sa filmographie, engagée et dont le but est déveiller les consciences est totalement salutaire;
- parce qu'aprés quelques films ambitieux mais pas toujours trés réussis (L'armée du crime, Lady Jane), Guédigian revient dans son quartier d'origine, L'estaque, et surtout revient à ce qu'il fait de mieux : le portrait des petits gens, droits et dignes malgré les embuches de toute sortes et toujours prêts à se révolter contre les criantes injustices de notre société;
- parce qu'en donnant une fois de plus les rôles principaux à ses 3 comédiens fétiches, Arianne Aascaride, Jean Pierre Daroussin et Gérard Meylan, on a l'impression de suivre des amis un peu perdus de vue, qui ont quelque peu viellis, mais qu'on est toujours ravi de retrouver;
- parce que le film est revenu de Cannes où il était montré en sélection officielle, auréolé de trés bonne critiques et d'applaudissements chaleureux de personnes ravis que le "Ken Loach français" soit encore aussi vivant et aussi indigné, un peu comme les révolutionnaires du même nom
Les Neiges du Kilimandjaro Bande Annonce
Le pitch : Avril 1988, Île d'Ouvéa, Nouvelle-Calédonie. 30 gendarmes retenus en otage par un groupe d'indépendantistes Kanak. 300 militaires envoyés depuis la France pour rétablir l'ordre et 2 hommes en face à face : Philippe Legorjus, capitaine du GIGN et Alphonse Dianou, chef des preneurs d’otages, qui vont tenter de faire triompher le dialogue.
Pourquoi je veux y aller :
- Là encore, c'est un film qui semble sonner le retour en grâce d'un cinéaste encore bien plus perdu de vue que Guédigian : Mathieu Kassovitz, jadis porté aux nues avec la Haine, n'avait jamais réussi à faire frucutifier les espoirs placés en lui, et son expérience à Holyxwood fut particulièrement catastrophique. Ici, Kassovitz a eu le contrôle total pour réaliser un film dont le sujet le tenait parfaitement à coeur, donc forcément le projet est alléchant;
- parce que le sujet traite du lien entre militaires et politiques, et surtout des cas de conscience que l'on peut éprouver lorsque les ordres que l'on recoit de sa hiérachie vont à l'encontre de sa morale personnelle. Riche et passionante thématique, s'il en est.
- parce que la critique est dans l'ensemble réceptive au retour au bercail de Sieur Kaossivtz, et que la bande annonce intrigue pas mal...
Le pitch :
Le quotidien d'Adam, 27 ans, bascule le jour où il est diagnostiqué d'un cancer. Il l'annonce alors à sa petite amie, son meilleur ami et sa mère qui, tous trois, vont réagir différemment...
Pourquoi je veux y aller :
- par le sujet qui laisse entrevoir une comédie dramatique singulière en racontant avec humour le combat d'un jeune trentenaire contre un cancer; un peu à la manière du trés réussi Funny People de Judd Appatow avec déja Seth Rogen dans la distribution;
- par son duo d'acteur Seth Rogen (justement) et surtout Joseph Gordon-Levitt, épatant dans 500 jours ensemble, et qui sont pour moi deux des plus prometteurs acteurs américains de la nouvelle génération;
- parce que le réalisateur Jonathan Levine, méconnu en France, possède une certaine renommée aux Etats unis dans le circuit indépendant, grace à 2 films, Wakeness et Tous les garçons aiment Mandy Lane, un étonnant shlasher movie, hélas inédit dans nos salles.
50/50 Bande-annonce (pas trouvé en VO hélas)
Bon, c'était encore une semaine bien fertile en sorties intéressantes, et j'aurais pu retenir d'autres films qui pouvait intriguer sur le papier. Notamment Le stratège de Benett Miller, que j'aurais pu voir en avant première, mais dont j'ai décliné l'invitation, l'équation Base Ball+ Maths+ Bradd Piit étant trop rédhibitoire pour moi.
Quant à la femme du Vème, dont j'avais tant aimé le livre dont il est tiré, écrit par Douglas Kennedy, un de mes auteurs fétiches, il est préférable que je reste sur le livre, tant la bande annonce ne m'a pas inspiré.
Mais bon, une fois de plus, mes choix ne seront pas forcément, avec le recul, les plus judicieux, et sont également conditionnés par mon état d'esprit du moment. Et vous alors, quels sont les films à l'affiche ce 16 novembre qui vous disent le plus?