SUNTAN: Chabrol et Houllebecq sous le soleil des Cyclades...
Le cinéma grec d'aujourd'hui ne se résume pas forcément au cinéma de Yorgos Lanthimos qui a encore impressionné lors du dernier Festival de Cannes avec son dernier film.
La preuve avec le cinéaste Argyris Papadimitropoulos dont le troisième long métrage est le premier à nous arriver en France, Suntan, une fable cruelle sorti en salles mercredi dernier, et que Michel a vu au Comoedia en ce week end de Pentecote :
Kostis, la petite quarantaine bedonnante est le nouveau médecin d’Antiparos, minuscule ile des Cyclades. Huit cents habitants l’hiver, qui se connaissent tous, et qui attendent avec impatience l’été et sa manne de touristes, la seule économie du lieu.
“Le soleil donne la même couleur aux gens....” chantait Voulzy, mais pour Kostis cet été sera celui de la brulure et d’une descente aux enfers.
Bien sûr, il n’aurait jamais du tomber amoureux d’Anna, un homme comme lui,une fille comme elle,vingt et un ans, belle comme le jour, entourée jeunes gens, beaux, libres et surs d’eux.
Ce que vit cette bande là, c’est l’exact contraire de ce que vit ce pataud de Kostis, ils savent rire, danser et être insouciants.