Holy lands/ Une jeunesse dorée...les sorties du 16 janvier ne brillent pas particulièrement
Pour une fois on ne dira pas du bien des films qui sortent en salles ce mercredi et qu'on a vu en avant première tant ils nous ont déçu
1. Holy Lands : ambitieux mais maladroit
Le livre Les Terres Saintes d’Amanda Sthers était plutôt une bonne surprise à sa parution dans les années 2010 : bien construit (sous la forme épistolaire) il abordait des thèmes interessants sur la judaicité et les interdits liés à la religion.
Malheureusement Amanda Sthers dont la carrière de cinéaste ne brille pas vraiment (Madame, Je vais te manquer) a tenu à l'adapter au cinéma et le résultat est bien en deça de son livre.
Le film est aussi ambitieux que le roman et peut émouvoir parfois mais dans l'ensemble le projet est trop bancal : prédomine surtout un discours ampoulé avec une narration mal construite dont les contours font parfois penser à celle des romans de gare.
Dommage pour la distribution, prestigieuse même si la plupart ne sont plus vraiment les grandes stars qu'elles ont été : James Caan ), Rosanna Arquette , Jonathan Rhys-Meyers, Tom Hollander et Patrick Bruel font ce qu'ils peuvent pour sauver les dialogues maladroits et les situations pas trés crédibles, mais n'empêchent jamais vraiment Holy Lands de plonger tête la première dans les stéréotypes.
Certaines séquences peuvent parfois toucher mais la plupart tombent à coté quand elles ne se vautent pas dans le ridicule - le pretre belge, le critique de cinéma....la pruve qu' Amanda Sthers a décidemment du mal à convaincre en tant que cinéaste...
2/Une jeunesse dorée : prétentieux et surjoué
Passé un déjà pas terrible premier long-métrage My Little Princess en 2011, Eva Ionesco réalise à nouveau en ce début d'année 2019 "Une Jeunesse Dorée", une nouvelle plongée dans le monde de la nuit parisien des années 80.
La cinéaste, toujours dans une veine autobiographique, conte la vie de Rose, une jeune fille de 16 ans issue de la Dass et de son fiancé Michel, 22 ans, dans le Paris de la fin des années 70.
Une Jeunesse Dorée bEva Ionesco décrit un monde qu’elle a très bien connu et on peut penser que la peinture qu’elle fait de la faune qui hantait Le Palace à a fin des années 70 est proche de la réalité avec certains personnages comme Alain Pacadis, qui ont vraiment existé et peuplé ce haut lieu des nuits parisiennes .
Une jeunesse dorée pourrait séduire par ses élans nostalgiques sauf que le film n'est jamais mélancolique, et surtout nous raconte une histoire sans intérêt peuplé d'une faune totalement superficielle .
Bref, on s'ennuit terriblement devant cette galerie de personnages dont le vide rejaillit à l’écran. et le tout apparait comme très très surjoué ( dommage pour .Galatea Bellugi - excellente dans Keeper, et dans L’Apparition qui ici en fait des tonnes, comme Isabelle Huppert ou Melvil Poupaud) .
Une jeunesse dorée, porté aux nues par une partie de la critique parisienne branchée est un objet de cinéma aussi prétentieux que vain, et fera assurément partie des gros flops de cette année cinéma 2019..
On oublie et on parle vite de nos coups de coeur des films à venir en ce début 2019!