LA MULE (critique) : Clint nous livre un sacré portrait de l'homme Eastwood
Après un calamiteux "15h17 pour Paris" qui ne laissait plus beaucoup d'illusions sur le cinéma de Papy Clint, ce dernier est revenu en forme en ce début 2019 avec une "mule" de fort bonne tenue que Michel a vu au cinéma comoedia et vous conseille sans hésiter pour bien commencer une semaine cinéma qui risque d'être un peu chargée..
L'Amérique de Norman Rockwell en prend un sacré coup. Papy Clint, à une époque pépiniériste roi de la fleure coupée et du “Lys d’un jour”, a fait faillite. Il n’a pas su prendre le virage de la vente par internet. Bon à quatre-vingt ans il est excusable. Mais il fut aussi un très mauvais mari et un mauvais père.
Papy Clint veut se racheter et devenir un bon grand-père et pour payer le mariage de sa petite fille il décide de faire la mule pour un cartel.
De l’argent très vite gagné en effet, qui se méfie d’un aussi fringant vieillard? Tellement vite gagné d’ailleurs ces dollars, alors pourquoi s’arrêter.
Papy Clint a tellement de choses à se faire pardonner, avec cet argent il va pouvoir faire le bien autour de lui. Car si pour le vieux jardinier les fleurs ont un suave parfum, l’argent lui n’a pas vraiment d’odeur.
La Mule - Bande Annonce Officielle (VOST) - Clint Eastwood Bradley Cooper