Quais du Polar 2019 : La Cage/ Lilja Sigurdardottir-Reykjavik Noir fin de trilogie
« Si elle avait cru ne pas pouvoir se sentir plus mal que durant les semaines précédant sa tentative de suicide ce n’était rien compâré au fait de se réveiller apres un échec »
Agla travaille dans la finance, accusée d'évasion de capitaux, elle a été emprisonnée et se languit d'amour pour Sonia qui l'a abandonnée. À bout, elle tente de se suicider. C'est le moment que choisit un industriel qui connaît son habileté et son flair pour lui proposer une enquête sur le stockage de l'aluminium. Agla ne peut pas résister au challenge et choisit Maria, journaliste d'investigation complexée qui est à l'origine de sa propre condamnation, pour aller sur le terrain.
Description minutieuse d’une société corrompue jusqu’au plus haut niveau. « La cage » troisième et dernier tome de la trilogie « Reykjavik noir » (voir notre critique du premier volet Piégée) est un roman très sombre, très désespéré et pourtant très humain.
Alors que dans les précédents volets, on suivait Sonia, son amante aux prises avec un trafiquant de drogue qui l'avait utilisée comme mule c'est Agla, sa compagne, une génie des finances, qui est l'heroïne de ce nouveau volet.
La reine du polar nordique Lilja Sigurdardottir- mot compte triple au scrable- confirme son talent pour les intrigues internationales à base de conflit international et conomique avec ce roman, prix Blood Drop du meilleur polar islandais 2018. et .prouve que le polar islandais n'en finit pas de dévoiler ses merveilles cachées dans l'ombre d'Arnaldur.
En un tour de main, sur un rythme déconcertant et séduisant, Lilja Sigurdardóttir nous initie à la haute finance -ci à la vente et aux trafics des matières premières et au transport de la drogue .
Très courts chapitres sans temps morts. Action fractionnée. Suspens. Efficacité :C’est rapide et très agréable à lire même si, comme toujours, la vie des islandais semble d’un ennui mortel et en plus ils en rajoutent dans les situations glauques et mélancoliques...... Heureusement qu’ils ne sont que 350 000 habitants.....
A propos de sa venue à quais du polar
Lilja Sigurðardóttir est née en 1972, elle est auteur de théâtre et de romans noirs, et participe à l’organisation du Festival Iceland Noir de Reykjavík. Sa trilogie Reykjavik Noir est traduite en huit langues et a rejoint la liste des best-sellers dans de nombreux pays.
Autobiographie pour Quais du Polar
Islandaise de naissance et multinationale de par mon éducation, mes polars portent en eux le mouvement de ma vie. J’aime les histoires qui voyagent, les personnages qui partent, se perdent et finalement retrouvent leur chemin. Dans mes écrits, j’essaie de créer un rythme narratif où le lecteur peut non seulement suivre les aventures, mais aussi ressentir le rythme de l’histoire comme un battement toujours plus fort dans leur cœur.
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