Une jeune fille qui va bien : les premiers pas très réussis de Sandrine Kiberlain réalisatrice
Pour ce début janvier sur Lyon les distributeurs ont multiplé pour notre plus grand plaisir les avant-premières en présence d’équipes de films.
La première semaine de janvier, on avait été marqués par la visite de la toujours formidable Sandrine Kiberlain et de l éblouissante Rebecca Marder, respectivement réalisatrice et comédienne du très beau drame historique "Une jeune fille qui va bien " présenté aux cinemas Pathé Bellecour et au Comœdia.
Ce film qui sort ce mercredi 26 janvier, raconte avec intelligence, et beaucoup de finesse et d'intensité le destin d’une apprentie comédienne juive en 1942, avec en toile de fond l'occupation.
C’était pourtant un pari risqué que d’avoir choisi pour cadre le Paris de l’Occupation, complexe et douloureux pour notre Histoire, et qui a déjà servi de contexte à de nombreuses fictions du cinéma français
Mais grâce à une mise en scène tout en hors champs et un art affirmé de la suggestion, une jeune fille qui va bien évite le piège du sentimentalisme et la reconstitution académique ou de la narration illustrative.
Ce pprtrait inattendu et délicat d’une apprentie comédienne est rempli d’éclats autobiographiques réels malgré le contexte historique différent.
Comme Irène, Sandrine Kiberlain a connu l’exaltation liée à l’apprentissage du métier de comédienne, à un âge de tous les possibles lorsqu' une audition devant un jury est perçue comme l’évènement d’une vie ou un rendez-vous avec un garçon assimilé au début d’une passion amoureuse.