Entre les vagues - une ode à la sororité et un tourbillon d'énergie et d'émotion
Entre les vagues, le premier long métrage d'Anaïs Volpé raconte une belle histoire d’amitié, celle existant entre deux jeunes femmes, Margot et Alma, plein de rêves de théâtre plein la tête.
Margot et Alma sont deux âmes incandescentes. Elles sont portées par leurs envies de théâtre et de jeu, par leur désir de laisser derrière elles la banlieue, les jobs alimentaires, les amourettes sans lendemain.
Pourtant malgré leurs galères au quotidien, comédiennes, elles le sont dans l’âme, et à tout instant !
Deux jeunes femmes qui se donnent corps et âme pour y réussir, se soutenant mutuellement dans les épreuves qu’elles traversent.
C’est un drame en particulier qui va les accrocher l’une à l’autre. Et surtout nous livrer une belle leçon d’amitié.
Ce film touche par son énergie permanente, que ce soit dans les moments de comédie ou les séquences plus graves.
Entre les vagues est une belle ode à la sororité et l'histoire à la vie à la mort de deux âmes sœurs inséparables.
Portée par une intensité brute , le film séduit par son énergie permanente, au service de ses héroïnes décomplexées.
La jeune réalisatrice s’appuie sur la complicité évidente des deux comédiennes, assez formidables.
Il y a Déborah Lukumuena, à l'affiche actuellement dans Robuste et qui connaissait déjà dans Divines une histoire d'amitié forte et Souheila Yacoub, sorte de Béatrice Dalle d'aujourd'hui, qu'on voit de plus en plus au cinéma ou dans les séries (de Bas étage aux sauvages et bientot dans le très beau En corps de Cedric Klapisch) et qui est ici vraiment irradiante .
Les deux actrices semblent constamment sur la même longueur d’onde, animée par la même passion et la même fougue juvénile.
La cinéaste dynamise aussi le récit par son style de mise en scène, une caméra vissée à l’épaule, qui suit ses actrices dans toutes leurs tribulations
On aime la façon dont Anaïs Volpe filme Paris, ses quartiers cosmopolites pleins de vie, ses ambiances sonores, à l’image de ses magnifiques comédiennes.
Si le film peut sembler parfois un peu brouillon (les scènes de la pièce américaine, un peu absconses), Entre les vagues reste longuement en mémoire car son énergie furieuse, communicative, emporte tout sur son passage, tel un irrépressible tsunami d’humanité.
En salles mercredi, Entre les vagues d'Anaïs Volpé, raconte l'histoire d’amitié à la vie à la mort de deux jeunes femmes avec des rêves de théâtre plein la tête.. Un tourbillon d'émotion portée par l'énergie du duo Souheila Yacoub- Déborah Lukumuena, incandescentes à souhait pic.twitter.com/twLxNtHvR0
— Baz'art (@blog_bazart) March 12, 2022
Entre les vagues d’Anais Volpé, avec Souheila Yacoub, Déborah Lukumuena, Angélique Kidjo. 1h39. en salles le 16 mars 2022