Pas Nope mais bof bof
Nouveau chouchou de la critique mondiale et protégé des grands studios depuis le triomphe inattendu de son audacieux et ébouriffant Get Out (2017) , et après un Us qu'on avait pas vu, Peele revient avec Nope, un pur film de science-fiction qui se voudrait une œuvre actualisant Rencontres du 3ème type qui tend à une une réflexion sur le cinéma, et plus généralement sur l’emprise des images sur nos vies.
Il prend ainsi le temps de développer son intrigue – finalement assez basique – durant une première heure qui bénéficie d’une ambiance très mystérieuse et parfois anxiogène mais ensuite tout se casse méchamment la figure
Pas totalement convaincu par le #Nope de Jordan Peele, très intriguant dans sa première partie qui démontre un vrai sens du cinéma mais qui finit par être vidé de sa substance une fois que le monstre devient concret et traine largement en longueur et tout ce qui était stimulant dans la première partie ne sera jamais vraiment exploité par la suite.
Et Nope de révéler au trois quart de son parcours une absence de propos laissant s'agiter ses acteurs dans le cadre sans que l'on en comprenne les tenants et les aboutissants.
Déception quand même que ce #nope pourtant encensé ici et là.. Passé la première heure très angoissante, on se rend compte que Peele n'a pas grand chose à nous raconter et s'appuie sur des personnages bien trop lisses et creux qui n'arrivent jamais à émouvoir .. Les comédiens eux même ne réussissent pas vraiment à convaincre : Daniel Kaluuya trop froid Keke Palmer doit défendre un personnage un peu agaçant et Steven Yeun manque de charisme alors que son personnage était le plus intriguant sur le papier..