Festival Lumière 2022 : revoir Scream et mourir.... de terreur!!
Scream est reconnu par tout le monde comme un chef d'oeuvre du genre, Wes Craven oblige, mais sa ressortie dans la catégorie culte dans le cadre du festival Lumière permet de remettre si besoin était un beau coup de projecteur sur le film
Car revoir Scream plus de vingt ans après sa sortie en France, c’est se souvenir de l’effet ahurissant qu’il eut sur toute une génération et se souvenir également de ses propres 20 ans et des conditions dans lequel on l'a vu .
Scream a aussi popularisé le genre avec humour en rappelant les trois règles strictes à respecter pour ne pas se faire trucider : ne jamais avoir de relations sexuelles, ne jamais consommer d’alcool ou de drogue et, surtout, surtout, ne jamais dire « je reviens tout de suite »
Celui là, je l'ai vu en plein été, en plein air, en séance de nuit, et même si j'avais beau dire sur le chemin du retour à la location à mon frère que : "non, décidement, les films d'horreur, ca ne me fait rien du tout", le sursaut terrible que j'ai fait sur le chemin au premier bruissement de feuille voulait tout dire.
Et je ne vous raconte même pas le bond que j'ai fait quand le lendemain matin dans la résidence, le téléphone a sonné, moi qui ne voyais pas beaucoup de film d'horreur à l'époque et qui en vois pas beaucoup plus depuis ...
Il faut dire que Scream était le film parfait pour les ados des années 1990 qui n’étaient pas particulièrement amateurs de films d’horreur, pour qui les Halloween ou Massacre à la tronçonneuse étaient insoutenables à regarder.
Son incroyable succès dont 2,2 millions d’entrées en France a remis le slasher movie à l’honneur tout en conservant cet humour pince sans rire qui n'appartient qu'à lui
Alliance rare de l’effroi et du rire, Scream ne tombe pas pour autant dans la parodie (comme le fera Scary Movie en 2000) et reste un véritable et sacré bon film d’épouvante que les années n'auront absolument pas entaché .
En présence de Jean-Paul Salomé