[CRITIQUE] BABYLON - euphorique et gargantuesque
Un petit mot sur le film dont tout le monde parle cette semaine, le Babylon, de Damien Chazelle, c’est 3h10 qui passent à 1000 à l’heure, des scènes déjà cultes et un casting magistral, une vision de l'âge d'or d'Hollywood aussi pharaonique que pessimiste .
Babylon, c’est aussi Margot Robbie, qui crève l’écran.
Toujours très impliquée dans ses rôles, elle marque ici terriblement la pellicule, qu’elle se fasse mordre le cou par un crotale ou qu’elle danse sur un bar à la manière d’une Brigitte Bardot sous ecstasy.
Ici, Damien Chazelle nous dévoile sa vision déterministe de l’humanité. Que ce soit à travers les personnages de Brad Pitt, Margot Robbie ou Diego Calva,, ils semblent tous terriblement impuissants, sans emprise sur les évenements et se laissent porter par les bourrasques de la vie .
C'est certainement toomuch par moments mais la mise en scène phénoménale multiplie les scènes anthologiques. Hommage virevoltant et vibrant d'energie au cinéma, entre Boogie Nights et chantons sous la pluie #Babylon confirme que Damien Chazelle est un immense cinéaste.
Mise en scène de façon gargantuesque, le film commence par une soirée de débauche tonitruante qui donne le la du film, et accompagnée par la musique survoltée de Justin Hurwitz, compositeur qui suit le réalisateur depuis ses débuts
On voit ce film avec la même euphorie que Chantons sous la pluie, auquel Damien Chazelle fait de nombreux clins d’œil au cours du film.
Le premier chef d'oeuvre de cette année 2023 §§
C'est certainement toomuch par moments mais la mise en scène phénoménale multiplie les scènes anthologiques. Hommage virevoltant et vibrant d'energie au cinéma, entre Boogie Nights et chantons sous la pluie #Babylon confirme que Damien Chazelle est un immense cinéaste pic.twitter.com/Zoi3oa7otx
— Baz'art (@blog_bazart) January 15, 2023