{CRITIQUE] Vincent doit mourir: notre jeune chroniqueur a aimé ce film de genre pas comme les autres
Dans Vincent doit mourir, son premier long-métrage, Stéphan Castang file la métaphore de la violence sociale dans un film de zombie qui ne dit pas son nom.
En plus, ca se passe sur Lyon et le Beaujolais.
Notre jeune chroniqueur de 17 ans, spécialisé dans les films de genre, a particulièrement apprécié la proposition, audacieuse en diable :
Vincent vit paisiblement, il travaille comme graphiste dans une petite boîte à Lyon et tout ce passe pour le mieux. Jusqu'au jour où un stagiaire l'attaque violement pour une aucune raison, puis un collègue, puis des enfants, jusqu'à a ce qu'on se rende compte que tout le monde veut la mort de Vincent.
Vincent doit mourir, certes, mais au fait pourquoi ça ?
Pandémie, guerre, burn-out, terrorisme, inflation, déchirure démocratique: choisissez votre camp et votre grille de lecture.
Dommage cependant que le film accuse un ventre mou au milieu qui fait retomber quelque peu la tension et qui perd un peu de son côté film de genre slash horreur, avec une histoire d'amour pas intéressante certes , mais pour moi on s'y attarde trop alors que le film aurait pu creuser en profondeur dans plein de ses idées, comme par exemple le groupe secret des sentinelles, qui sont touchés par ce virus qui ne dit pas son nom.
Mais cela ne nous fera pas du tout gâcher le plaisir de l'ensemble car on sent une vrai envie de la part du réalisateur de nous offrir un vrai film de genre français, dans ce qui se fait de mieux, avec un concept très ludique, une sorte de seul contre tous bien pensé.
Film vu en avant première au Pathé Lyon le 31 octobre 2023.