Winter Break Alexander Payne
Merci Christmas and happy New year à Boston
Paul Hunham est un prof d'histoire ancienne détesté par ses élèves et par ses collègues. Il faut bien dire qu'il y met du sien le bougre.
Ce cher professeur adore pontifier en citant Ciceron et siffle la charge des Walkyries en rendant des copies, aux notes désastreuses, à ses élèves. Élèves qui sont des gosses de riches qu'il méprise et qui le lui rendent bien.
Paul Hunham, être humain goguenard la limite de la misanthropie, se retrouve consigné et contraint de garder Hangus, un élève de première, brillant mais indiscipliné, durant les vacances de Noël. Dans la grande école vide, Mary la cuisinière assurera l'intendance.
Trois solitudes ensemble dans les jours le plus tristes pour les âmes seules.
Évidemment ce trio si mal assorti va s'apprivoiser.
Le professeur ironiquement atrabilaire, l'adolescent en manque de repaire et d'affection et la cuisinière noire en deuil de son fils mort au Vietnam vont faire un petit bout de chemin ensemble et rendre pour chacun cette rencontre inoubliable.
Un film en état de grâce, un scénario tout en délicatesse où chaque personnage est formidablement dessiné, "Winter break " est film qui réussit à être touchant et sensible, sans jamais être mièvre, grâce à la mise en scène sans esbrouffe ni effet racoleur d'Alexander Payne.
À l'origine de Winter Break, comme l'a expliqué Payne, il y a Merlusse, le conte de Noël de Marcel Pagnol de 1935. ,transposé sans le surveillant balafré, mais avec un professeur d'histoire aigri,
Des acteurs parfaits et toujours justes, une image floconeuse et une BO seventies, bref la sortie familiale idéale pour les vacances de fin d'année et bien sûr rendez-vous en mars pour les Oscars.