LES CHAMBRES ROUGES : la critique enthousiaste du film de Pascal Plante
LES CHAMBRES ROUGES sort au cinéma le 17 janvier.
Ce thriller qui aborde notamment la thématique des admiratrices des tueurs en série et réalisé par le québécois Pascal Plante semble faire l’unanimité chez tout le monde sauf à Baz'art qui après le Priscilla de Sofia Coppola se déchire encore ..
.Et comme pour le précédent long métrage on commence par vous dire tout le bien qu'un de nos rédacteurs pense du film :
Trois ans après Nadia, Butterfly, drame sportif étonnant le réalisateur Pascal Plante hausse encore le niveau de son cinéma avec une proposition encore plus audacieuse.
Les chambres rouges, thriller psychologique maîtrisé et réussi traite d’un sujet très lourd et doit ainsi être reservé à un public averti. Cependant, le film de Pascal Planté déconcerte principalement par le non-dit, le hors-champ plus que ce qui est montré. grâce à une savante mise en scène de champs et contrechamps. Pourtant, le public se retrouve projeté dans cette abjection, les « images » imprégnant son esprit comme par capillarité.
Il est question d'un sérial killer accusé d'avoir tué sauvagement trois jeunes filles et un proces le concernant qui commence au début du film. Kelly-Anne et Clémentine ont un intérêt pour l’affaire.
Kelly-Anne (Juliette Gariepy, hypnotique et mystérieuse de bout en bout du film ), est une jeune mannequin qui se passionne pour ce procès au point de dormir chaque nuit devant les portes du tribunal.
Personnage complexe et trouble qui passe la nuit à sonder le web à la recherche de nouveaux indices.
C’est véritablement autour du personnage de Kelly-Anne que la toile narrative se tissera. Le personnage, énigmatique et visiblement tourmenté. Dans les chambres rouges, rien n’est manichéen, et sera d’une efficacité redoutable.
La grande réussite des Chambres rouges est tout d’abord de tenir le spectateur dans un suspense haletant tout au long du scénario, tant les incertitudes autour des ambitions de Kelly-Anne – bientôt rejointe par Clémentine, une autre fan aux aspirations encore plus troubles -, sont nombreuses.
Avec ce traitement mesuré et malin de la violence, Pascal Plante démontre l’étendue de sa palette de réalisateur maîtrisant tous les codes du cinéma.
LES CHAMBRES ROUGES de Pascal Plante avec Juliette Gariépy au cinéma le 17 janvier 2024