L'heure d'été, Assayas pas à son top
C'est l'été. Dans la belle maison familiale Frédéric, Adrienne, Jérémie et leurs enfants fêtent les 75 ans de leur mère, Hélène Berthier, qui a consacré toute son existence à la postérité de l'œuvre de l'oncle, le peintre Paul Berthier. La disparition soudaine d'Hélène, quelques mois plus tard, les obligera à se confronter avec les encombrants objets du passé. Cette famille, à l'apparence si heureuse, va-t-elle pouvoir rester unie ?
Ce film est une commande du musée d'Orsay, et je trouve que cela se voit, car tout semble figé et manque terriblement de vie. Le film brasse évidemment des questions essentielles, sur la transmission après la mort, mais le traitement est vraiment trop austère. Intelligent, certes, bien joué également évidemment, vu le casting, mais qui ne nous émeut jamais, tant les scènes respirent le plaqué et l'artifice et parfois les leçons de morale particulièrement ( les dernières scènes dans le musée justement).
De la part d'Olivier Assayas, reconnu par ses pairs et une partie de la critique comme un des grands cinéastes français de la génération 2000/2010, c'est vraiment une toute petite chose qui ne fera pas date dans l'histoire du 7e art.