Free Fire ( critique ) :bing-bang-boum---Pshittt..
Dernier film de Ben Wheatley, dont le récent HIGH RISE nous avait laissé mitigé Freef Fire sorti en salles le 14 juin dernier, est un huis-clos totalement déjanté avec Sharlto Copley, Armie Hammer, Brie Larson et Cillian Murphy. avec ni plus ni moins que Martin Scorsese qui endosse le rôle de producteur exécutif. Une curiosité qui sort dans une petite combinaison de salles qu'on a eu envie de voir pour vous dire ce qu'on en a pensé.
Une critique de Michel qui pétarade à tout va comme le film du reste :
Free Fire:
L’année, 1978 pas de téléphone portable, des vêtements près du corps et des chemises ouvertes sur des médaillons.
Le lieu, un entrepôt désaffecté dans la banlieue de Boston une nuit.
L’action, des terroristes doivent acheter une cargaison d’armes de guerre, donc beaucoup de fusils dans la camionnette et beaucoup d’argent dans la valise.
Les protagonistes, deux bandes de méchants aux égos surdimensionnés et au QI moyens voir médiocres.
L ’élément perturbateur, un membre du gang terroriste, le plus con de tous, aurait, la veille dans un bar, manqué de respect à la cousine d’un membre du groupe des vendeurs.
Manqué de respect est un doux euphémisme pour une estafilade après refus de fellation. Durée de la fusillade en temps réel environ soixante-dix minutes sur quatre-vingt-dix.
Ce que j’en pense: c’est violemment drôle, gaiement coloré( dans les 70’s on ne craignait pas de porter des costumes de velours jaune soleil par exemple) joué par des acteurs méritants au vu de la dégradation des corps après moultes coups fusil, de pistolet et autre arrosage d’essence.
Le film doit beaucoup à Sam Peckinpah, John Carpenter et bien sur Quentin Tarantino la mise en scène est sure, la photo est belle, et la philosophie parfaitement nihiliste, et oui pour Ben Wheatley qui a toujours usé cette corde là ( voir Touristes, un de ses fims les plus percutants) la femme n’est même pas l’avenir de l’homme.
Ben Wheatley cite à qui veut l'entendre le jeu vidéo Counter-Strike, un jeu de tir à la première personne multijoueur en ligne, comme inspiration de Free Fire.
On peut dire que son film est aussi utile et vain qu’une bonne partie de Counter-Strike.
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