Le caire, toile de fond ;Parker Bilal : un polar égyptien haletant !
"Kasabian parlait avec autorité. Le marché de l’art local avait peu de secrets pour lui. Aucun objet de grande valeur ne pouvait être en circulation sans qu’il en ait eu vent. Makana avait mené sa petite enquête avant de venir, d’où il ressortait que non seulement Kasabian était respecté mais qu’il était un client avisé et rusé. Sous des dehors lisses et décontractés se cachaient un homme d’affaires impitoyable et un redoutable négociateur. Il avait aussi des protections politiques, des amis haut placés – tels que Qasim, à n’en pas douter. Il suffisait de jeter un coup d’œil sur la liste des invités pour s’en rendre compte."
Quatrième polar, de Parker Bilal, écrivain anglo-soudanais dont le vrai nom est Jamal Mahjoub – Le Caire, toile de fond est aussi le quatrième volet du détective privé Makana, ex-flic soudanais intègre devenu exilé politique au Caire.
Makana, est appelé par un riche marchand d’art, Kasabian qui lui demande de retrouver la trace d’un colonel irakien, Al Samari, réputé pour avoir été un vrai tortionnaire, détenteur supposé d’un tableau expressionniste allemand, à la valeur exorbitante. Le privé va dès lors rencontrer, tout au long de son enquête, des personnages assez rocambolesques qui l'aideront à percer le mystère de ce colonel irakien.