Bette-Smith

En  2018  “Jetlagger” (2018) a fait  connaitre au grand public cette diablesse de Bette Smith, réincarnation vivante de tous ces divas de la soul des années 70, d'Angela à Tina Turner (certes, cette chère Tina est encore parmi nous mais vous avez compris le message.

On était scotchés littérallement avec ce cocktail énergisant  et dynamitant entre rock, gospel, blues R’n’B et Soul, quelques  sonorités  vintanges et d'autres légèrement heavy rock, et , pour appuyer l'ensemble, une voix qui semblait venir du plus haut des cieux .

Bette Smith, est revenue confimer l'essai avec ce second opus intitulé « The Good, The Bad and The Bette », référence évidente au mythique.western de Sergio Leone, (et  le tout premier morceau enfonce le coup avec son titre  «Une poignée de dollars ).

Du Gospel, de la Soul et du Blues sudiste : les ingrédients du premier volet sont toujours bien présents et les cordes vocales de Bette Smith semble avoir encore pris plus de puissance en deux ans.

Et ce, même si Bette, en vraie diva de la soul, sait se faire plus langoureuse et sensuelle sur des ballades 100 % efficaces comme  Whistle StopSigns and WondersSong for a Friend!

870x489_bette-smith-1600x750-63619

De dimension plus introspective que le premier album  ( Whistle Stop parle de sa difficile relation avec sa mère),  "The Good, The Bad and The Bette"  nous renvoie aux années d'enfance de Bette  lorsqu'elle fut bercée par le gospel à Brooklyn avec un père  directeur de choeur dans une église qui la fit chanter des l'age de 5 ans .

Un album étonnant et détonnant qui  réveille les fantômes du rhythm’n’blues et nous file un vrai uppercut à l'estomac, que demander de plus pour se donner un bon coup de fouet pendant ce confinement? 

 

« The Good, The Bad, The Bette » (Ruf Records / Socadisc) est sorti le 25 septembre 2020.

Merci à Sophie Louvet.