Critique / “The Fall Guy” (2023) de David Leitch
Les cascadeurs sortent de l'ombre sur grand écran.
Pour The Fall Guy, actuellement en salles, le réalisateur du jubilatoire Bullet Train propose une célébration divertissante, bien que formellement limitée, en l’honneur de ce métier qui n'est jamais mis à la lumière
Entre courses-poursuites, scènes de combats ou affrontements dans un hélicoptère en plein vol, les effets spectaculaires de cette superproduction s’enchaînent à un rythme effréné, décrochant même un record du monde sur le nombre de tonneaux (8,5 tours pour une même cascade).
Face à ces péripéties délirantes, Ryan Gosling s’en sort toujours le pouce en haut, signe utilisé dans le métier pour indiquer que la cascade est réussite.
L’acteur, dont le potentiel comique a déjà été révélé dans Barbie, se transforme en un G.I. Joe charmeur qui donne de sa personne.
Une scène formidable, celle du karaoké, avec en split screen Ryan Gosling qui se bat pendant que sa dulcinée lui chante du Phil Collins.