Critique : Je suis encore là, Walter SALLES
Journée spécial Brésil et Brésil des années 70 après le volet musical avec Flavia Coehlo voici un focus cinéma avec le Je suis toujours ici,le dernier film du grand cinéaste Walter Salles
Tout juste auréolé de son prix du scénario à Venise, le réalisateur brésilien Walter Salles est venu présenter mercredi dernier au public nombreux du Comœdia Je suis toujours ici, son dernier film projeté en avant-première de sa sortie le 15 janvier.
Je suis toujours là marque le grand retour du cinéaste brésilien Walter Salles. À travers le parcours d’Eunice Paiva, ce récit explore la métamorphose d'une femme face à la dictature militaire des années 70.
Walter Salles, fidèle à sa volonté de raconter des histoires vraies, parle pour la première fois de la dictature militaire du Brésil à travers le récit d'une veuve d'un ancien député brésilien qui va subir les affres de la dictature et disparaitre pour ne jamais revenir un jour à Rio
Un film qui raconte une fiction sensiblle, avec un récit tres solide, qui raconte plusieurs destinées au sein d'une meme famille, entre souvenirs de films en super 8 - beaux changements de formats- et morceaux de samba flamboyante.
Un film digne et poignant, à à la fois très documenté et également joliment romancé.
Fernanda Torres porte le film avec une justesse impressionnante. Sa performance, mêlant force et fragilité, donne corps à une figure emblématique de la résistance. Elle incarne la mémoire et la dignité, dans un Brésil encore marqué par les cicatrices de son passé
.Une œuvre entre mélancolie et résistance qui permettra au public français de mieux connaitre l'histoire du Brésil.
Je suis toujours là- En salles le 15 janvier 2024
A suivre une interview du cinéaste brésilien Walter Salles suite à cette rencontre