SARAH BERNHARDT, LA DIVINE : notre critique
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ELLE est morte des centaines de fois sur scène mais reste une héroïne cent ans après sa disparition. «Voix d’or», femme d’affaires, artiste… Ses talents étaient nombreux.
Elle est morte des centaines et de centaines de fois devant des milliers de spectateurs - de fans, pourrait-on dire - à travers le monde. Des États-Unis à la Russie, de l’Amérique du Sud à l’Australie.
On venait la voir pour ça, pour qu’elle rende son dernier soupir en direct. Le théâtre est une arène, Sarah Bernhardt est la sauvage et scandaleuse et fantasque rédemptrice ressuscitée par la caméra du toujours très éclectique Guillaume Nicloux.
Toute cette légende contribue à créer ce personnage derrière lequel s’efface Kiberlain pour devenir Bernhardt et c’est captivant à observer.
Ce rôle de Sarah Bernhardt témoigne de sa capacité étonnante à passer d’un registre à l’autre avec des rôles aux antipodes les uns des autres.
Elle est vraiment formidable dans le role de cette femme déterminée, obstinée, fantasque, extravertie…qu'était Sarah Bernhardt.
Le sujet méritait de sortir des chantiers balisés des biopics classiques et c'est le cas tant le scénario se love dans les blancs de l'existence de cette formidable bête de scène
On a droit à une évocation ardente au lieu de reconstitution littérale et académique à la Aznavour ou Amy Winehouse et le film restitue bien le tourbillon artistique et festif de cette époque qui était déjà un fabuleux melting pot et de cohabitation des diversités.
Bref, on dit oui!!
SARAH BERNHARDT, LA DIVINE en salles depuis le 18 Décembre