Baz'art  : Des films, des livres...
3 avril 2012

La dame en noir : "qui ne (sur)saute pas n'est pas humain!!!"

la-dame-en-noir-3Avant tout, je voudrais m'excuser pour le titre, qui, à mon avis, ne fait rire que moi, vu que seuls les lyonnais fans de foot peuvent comprendre, mais en même temps, le verbe "sursauter" est le premier qui me soit venu immédiatement à l'esprit lorsque je repense à La Dame en noir, film que j'ai vu il y a déjà plus d'une semaine.

Ce film là, j'y suis allé avec un pote qui avait envie de voir un film en v.o, et c'était à peu près le seul potable que je pouvais voir. J'essaie de trouver des semblants d'explications à mn volte face puisque les (très nombreux :o) fidèles lecteurs de ce blog se souviennent parfaitement que la semaine de la sortie du film, j'avais souligné que je n'avais pas très envie d'aller tenter le coup de cette Dame en Noir.

Car, comme je vous l'ai déja dit dans mon billet spécial Haloween consacré au cinéma d'horreur, ce n'est pas forcément le genre de films qui m'attire en premier lieu. D'une part, car vous avez remarqué mon inclinaison naturelle pour un cinéma plus rationnel, plus réaliste, et d'autre part, avouons le, parce que je suis un pétochard de première catégorie et que je me dis que si je passe plus de temps  regarder mes genoux que l'écran, ca va faire cher la séance de ciné!!

Cela ne m'a pas empeché de dire banco à mon pote, un peu comme il m'arrive de dire oui, par défi personnel à l'entrée d'un train fantome. Malgré tout ce que j'avais pu écrire le 31 octobre, se faire peur, lorsqu'on sait que c'est pour de faux, peut être délicieux.

Et c'est peu de dire que j'ai eu peur tout du long de cette heure et demie de Dame en Noir, et que si mon ami à ma gauche n'a pasla-dame-en-noir-08-10648617gydzx_1798 trésaillé une seule seconde, j'ai sursauté pratiquement toutes les 3 minutes, et de façon synchrone avec mon voisin de droite, que je ne connaissais pas. Ce qui est d'ailleurs assez amusant, c'est qu'après chaque sursaut, on entendait un petit rire collectif dans la salle, du style " zut, je suis couillon de m'être encore laissé prendre".

Personnellement, c'est peut être car je vois peu de films d'épouvante que j'ai été si sensible à la moindre chaise qui grince, le moindre petit spectre qui arrive (forcément) derrière le héros, la moindre note de la musique si angoissante de Marco Beltrami.

Mais peut-être aussi qu'il faut  également rendre grâce au réalisateur James Watkins pour sa faculté à mener d'une main de maitre cette histoire de fantôme dans l’Angleterre rurale du XIXème siècle, animée par ses contes macabres et ses revenants. La mise en csène sait restranscrire, et ce dès les premières minutes du film, une ambiance trouble, où l’impression d’un rêve nébuleux qui tourne au cauchemar est bien prégnante. La  réalisation est donc peut etre classique, mais d'une très belle maitrise tout de même.

 Evidemment, ce qu'on a dit partout, c'est que ce film est surtout l'occasion de réscusiter le studio de production britannique de la Hammer,  dont les productions de films fantastiques et d’horreur durant les années 1950 et 60 sont restées célèbres, mais comme je n'ai vu aucun de ces films, je n'ai pas matière à comparaison.

Ce qui est certain, c'est que La dame en noir remplit allégrement son contrat, à savoir, foutre les pétoches, et avoir les marques des ongles qui restent sur les fauteuils aprés la projection. Bon, une fois que le film est fini, il ne reste pas forcément grand chose d'autre, c'est vraiment un film du plaisir de l'instant, mais ce n'est déjà pas si mal.

Quant à Daniel Radcliffe, comme je n'ai vu aucune de ses performances dans Harry Potter (je sais, je sais, je ne suis  pas un fantome, mais assurément un extraterrestre), je n'ai eu aucune difficulté à accepter son personnage de veuf éploré mais courageux, qui, malgré son jeune âge, m'a paru totalement crédible.

A part sans doute que, pour ma part, je n'aurais jamais mis un quart de mes chaussures dans ce manoir hanté et que je me demande pendant tout le film  pourquoi ce satané Danielne se casse pas de là, mais bon, comme vous avez pu le deviner, je ne suis pas le plus courageux des hommes!!!


2012 au cinéma : La Dame en noir

 

Commentaires
K
Et bien moi je suis un peu comme ton pote! Je n'ai pas eu peur ni vraiment sursauté devant ce film. J'ai plutôt apprécié mais j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose, je ne sais pas. Et comme Daniel Radcliffe = Harry Potter pour moi, j'ai eu du mal à ne pas tout ramener à Poudlard.
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P
Comme tu le sais j'ai beaucoup aimé et j'ai bien eu la trouille aussi :) C'est sûr que ça ne laisse pas un souvenir indélébile mais ce n'est pas le but non plus. Ça fait du bien de temps en temps de mater un film seulement pour le fun :)<br /> <br /> En tous cas, c'est chouette que tu aies passé un bon moment, je me demandais ce que tu en avais pensé depuis le temps que tu m'avais dit être allé le voir.
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L
Je ne suis pas très fan des films d'épouvante parce que, comme toi, je sursaute à la moindre ombre. Mais j'adore ces moments où la salle rigole de s'être laissée surprendre ! <br /> <br /> <br /> <br /> Et ... vraiment ? Pas un seul Harry Potter ? Tu me surprendras toujours !
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C
malgré ma grande trouillardise tu me donnes presque envie d'y aller, je dis presque parce que la peur l'emporte! Cela dit j'ai adoré ta façon d'en parler et de parler de ces rires idiots que l'on fait tous quand on sursaute et qu'on se fait avoir! Et pour le titre, rassure toi, il m'a moi aussi fait rire (normal tu me diras suis lyonnaise!)!
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