Festival Lumière 2020 : The Wicker Man , un film culte de l'épouvante britannique
Le sergent Neil Howie, de la police britannique , reçoit un beau jour une lettre lui signalant la disparition dans l'île de Summerisle d'une petite fille, Rowan Morrison.
Il décide de s'y rendre et découvre alors que ces insulaires sont très étranges et s'adonnent à des les cultes païens, et où le sacrifice rituel a encore apparemment cours.
Considéré aujourd'hui comme l'un des plus importants films d'horreur du cinéma anglais, The Wicker Man est un long-métrage qui peut légitimement bénéficier du statut- pourtant galvaudé car mis à toutes les sauces- de film culte .
Ce film d'épouvante a vu le jour, ,alors que la Hammer rendait l'âme avec pour objectif de perpétuer une certaine qualité anglaise du genre tout en modernisant un peu le genre.
Le mythique Christopher Lee l'a d'ailleurs souvent affirmé : il considère ce long métrage comme le meilleur film qu'il ait jamais touré,
Malgré cela ce film fut clairement scarifié à sa sortie- en double programme avec un autre long métrage, ne te retourne pas de Nicolas Roeg, autre film devenu culte avec le temps - et fut bien longtemps ignoré.
The Wicker Man connaîtra quand même un remake homonyme, réalisé par les soins de Neil LaBute et avec Nicolas Cage, en 2006 dont les critiques furent très mauvaises. car ne reprenant pas du tout l'esprit original du film d'Hardy.
A la vision du film presque 50 ans après , dans une version final cut restaurée, on se dit que le film a certes un peu vieilli dans certains cotés très psyéchéliques, mais qu'on est cependant en présence évidente d’objet filmique résolument étrange et déconcertant.
The Wicker man est assurément un délire visuel assez envoutant et une ode évidente à la liberté qui envoie valser les préceptes judéo chrétiens traditionnels!
Surtout, à la vision de ce The Wicker Man" dont les scènes finales sont aussi éprouvantes que fascinantes, on ne pourra s'empecher de penser que des récents films d'épouvantes tels que "Midsommar" ou le moins connu mais assez épatant "Koko-di Koko-da", leur doivent beaucoup et s'en sont énormément inspirés dans la thématique et leur dimension néo-paganiste.
Notons que le travail de restauration est vraiment remarquable : grain impeccable, colorimétrie éclatante, netteté des plans : tout est parfait !
Il est encore visible au Festival Lumière ce vendredi 16 octobre à 20h45 - UGC Confluence