L'allégresse de la femme solitaire : Irène Frain renoue avec ses thèmes de prédilection
La Femme Solitaire avait été laissée pour morte sur une île pendant dix-huit ans, et a été retrouvée par un chasseur de loutres qui la ramène sur le continent.
À la seule vue du pavillon arboré par la goélette, une partie des habitants se précipite sur la plage ; chacun sait ce qu’il annonce, un exploit qu’on croyait irréalisable.
Nidever et son second, Charley Brown, ramènent sur le continent « La Femme Solitaire », dite aussi « La femme qu’on a perdue », une Indienne abandonnée dix-huit ans plus tôt à San Nicolas, l’île la plus lointaine des Channel Islands – un archipel sauvage qui s’étire de Santa Barbara à Los Angeles.
Voilà le point de départ de ce magnifique roman choral, dont l’action se déroule pendant sept semaines lors desquelles on tente de percer le mystère de cette femme dont on ne comprend pas la langue, qui chante, danse, rit et irradie d’une joie extraordinaire.
Voilà le point de départ de ce magnifique roman choral, dont l’action se déroule pendant sept semaines lors desquelles on tente de percer le mystère de cette femme dont on ne comprend pas la langue, qui chante, danse, rit et irradie d’une joie extraordinaire.
Irène Frain est revenue auréolée de son prix Interallié avec le très fort crime sans importance et avec un capital presse et librairie au meilleur.
Elle renoue ici avec les thèmes qui lui sont chers, et renouvelle les codes du roman historiques pour en faire une version moderne et épurée.
L’histoire vraie dont elle s’est inspirée fait écho à des thèmes profonds chez elle : langage, paysages insulaires, exploitation des peuples (ici les Indiens), et un personnage de femme à la fois héroïne et insaisissable.
L'allégresse de la femme solitaire- IRENE FRAIN
Paru aux éditions du Seuil Parution 20 mai 2022