Classique du cinéma d'horreur : MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE: chronique de Lucas, 17 ans
C'est sans doute le film d'horreur le plus emblématique, le plus commenté et le plus célébré des années 70 : le mythique Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper ressort en blu-ray ultra-collector chez Carlotta Films .
Pour l'occasion, le plus jeune des chroniqueurs de la bande à Baz' art, qui a découvert le film grâce à cette belle sortie, nous en dévoile à sa façon tous les secrets en n'oubliant pas de le replonger dans l'histoire du cinéma d'horreur:
Parmi les figures emblématiques du cinéma d'horreur on peut trouver Ghostface, le tueur au masque angoissant dans Scream, Michael Myers, l'enfant psychopathe assoiffé de sang qui reviens sèmé la panique les soirs d'Halloween dans la saga du même nom , ou bien Jason Voorhees qui hante désormais le camp maudit de crystal lake dans le terrifiant Vendredi 13.
Le point commun de tous ces films, c'est le fait qu'ils ont marqué un tournant important dans le cinéma d'horreur, de par leurs idées de mises en scène, leurs partie pris au niveau du scénario, et de la façon de montrer une mise à mort, une certaine violence graphique pour certains, sur grand écran.
Même si ils ne datent pas de la même époque, on sent vraiment un vent de renouveau à chaque fois, une envie d'effrayer le spectateur de façon différente, et une envie de créer le mythe du personnage qui peut faire peur uniquement avec un simple masque.
Peu importe qui se cache dessous c'est pour moi toute la force des slashes movies, vous savez, comme l'a déjà expliqué le doyen de la bande, ce genre de film qui voit un groupe d'ados doit survivre face à un psychopathe qui tente de les assassiner un par un....
Et comment parler de monument de l'horreur sans parler de Leatherface, le psychopathe à la tranconneusedans Massacre à la tronconneuse ou en version originale dans le texte Texas chainsaw massacre.
Notre histoire se déroule en plein milieu du Texas quand une bande d'adolescents décide de prendre un auto-stopper pour le moins étrange.
S'ensuit alors un jeu de massacre et une course poursuite du chat et la souris avec une utilisation de la " final girl* "très intéressante; mais tout de même moins forte que dans Halloween par exemple.
Le vrai point positif de ce film, c'est qu'il était vachement avant gardiste pour son époque en testant plein de choses, c'est une œuvre sulfureuse qui doit sa réputation de film culte par le sentiment de malaise insoutenable que l'on ressent tout le long du film avec des scènes longues et lentes ( exemple le plus frappant, celle du dîner)
Le schéma de ce film, qu'on peut considérer comme classique avec tout ce qu'on trouve sur le marché aujourd'hui, était terriblement novateur pour l'époque.
De plus, le grand massacre qui a effrayé les salles les plus obscurs en 1974 n'a pas pris une seule ride, certes la réputation de film extrêmement gore n'est plus d'actualité selon moi (des films comme irreversible ou Hostel sont 100 fois plus impressionnant pour les âmes sensibles du fait de son hyperréalisme) mais ce n'est pas la raison pour laquelle je garderais massacre à la transconneuse en film d'horreur de chevet.
La véritable raison, c'est que ce film est une porte vers ce cinéma là, comme Scream l'a été et le sera sans doute toujours, une sorte de film qui a déjoué les règles et les normes de basse et qui sont maintenant des sortes de guide du genre.
Il faut aussi noter que c'est une œuvre fait à la peliculle fauchée : le budget semble vraiment limité et l'équipe a donc du trouver des idées de mises en scènes et d'effets pratiques et j'adore voir ça, c'est le même cas qui se pose pour un film comme Evil dead par exemple.
Bref, je vous invite grâce à cette magnifique édition collector réalisée par les non moins magnifiques Carlotta à vous plonger ou vous replonger dans ce classique intemporel, qui n'est pas qu'un film violent et malsain mais un véritable mythe, dans le sens où sa grille de lecture sous entend quantités de degrès différents.
Je vous laisse trouver les doubles sens de lecture par vous même. Et pour finir, n'oubliez pas, ne prenez jamais quelqu'un en stop, ça peut être le début des ennuies, ou le début d'un film culte.
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