The insiders : quand la comédie d'espionnage vire à la comédie de remariage
/image%2F1371318%2F20250322%2Fob_52abac_01.jpg)
Si en provoquant la mort de dix ou vingt mille êtres humains vous évitiez une probable guerre nucléaire, le feriez vous ?
Avec " The insider " Steven Soderbergh répond à la question en quatre-vingt-dix minutes. Grave question géopolitique existentielle dont tout le monde se fiche finalement, et qui sera notre dernière préoccupation, car évidemment l'intérêt de l'histoire est ailleurs.
Un couple d'espion de sa gracieuse Majestée a une semaine pour découvrir le traitre qui travaille dans leur service. Sept jours " taupe " chrono et cinq suspects dont les deux époux qui se font confiance comme des agents doubles voir triples, qui mentent comme ils respirent, peuvent se faire confiance.
/image%2F1371318%2F20250322%2Fob_d0faa2_03.jpg)
Un couple d'espion de sa gracieuse Majestée a une semaine pour découvrir le traitre qui travaille dans leur service. Sept jours " taupe " chrono et cinq suspects dont les deux époux qui se font confiance comme des agents doubles voir triples, qui mentent comme ils respirent, peuvent se faire confiance.
Dans ce service du MI6, tout le monde trompe tout le monde et couche avec tout le monde. Tout le monde ? Mais non, sauf Cate Blanchett et Michael Fassbender qui au huitième jour s'aimeront comme au premier...Ou pas.
Glacé, sophistiqué, sexy et terriblement virtuose dans sa mise en scène, " The Insider " avec ses dialogues cyniques et leurs doubles sens égrillards est une formidable comédie du remariage...Heu...Non d'espionnage.
Avec The insider, on se situe quelque part entre John Le Carré et Agatha Christie : intrigue resserrée, six personnages, trois couples et une taupe.
L'intrigue aurait pu être plus dense et riche en surprise mais dans l'emsemble The Indisers confirme l'éclectisme et le savoir-faire de Steven Soderbergh qui nous avait déjà épaté en début d'année avec Présence.
/image%2F1371318%2F20250322%2Fob_5e81d9_04.jpg)